Déficit public : pour une conférence nationale du redressement

Publié le par nouveaucentre11

Ainsi donc, le verdict de Bruxelles est sans appel : le déficit public de la France s’établit à 4,6% du PIB en 2012, avec une prévision de 3,7% en 2013, mais une rechute de 3,9 en 2014. Dans le même temps, le revenu des ménages baisse, la confiance des entrepreneurs s’éclipse, la croissance est nulle : le mur de la réalité économique fonce sur la France, toutes sirènes hurlantes.

 

 

Depuis 20 ans, plusieurs pays européens se sont attaqués aux réformes indispensables pour retrouver une compétitivité sur les marchés mondiaux. Quand la France, asphyxiée de taxes et d’impôts en tout genre, entreprendra-t-elle les réformes de structure nécessaires à son redressement ? De la Suède à l’Allemagne, les pays européens en bonne santé ont traité 4 problèmes, malgré les mécontentements et les affrontements : la compétitivité des produits ou services exportés, la fluidité du marché du travail négociée paritairement, la réduction drastique des dépenses publiques, et le sauvetage des protections sociales.

 

 

La France doit sortir de ses affrontements idéologiques sur ces 4 questions et le gouvernement doit trouver les moyens d’une conférence du redressement national. Elle pourrait être composée des principaux partis démocratiques, des centrales syndicales et patronales représentatives et quelques personnalités indépendantes, afin de sortir notre pays de l’enlisement très dangereux où il s’enfonce et lui faire gagner les rives de la modernité européenne.

 

 

Jean-Marie Cavada est député européen UDI, vice président de la délégation française au sein du groupe PPE. Il est également vice-président du Nouveau Centre, et président du Mouvement Européen France.

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