Jean-Louis Borloo inquiet d'un axe Londres-Berlin en Europe
Publié le 20/02/2013 - Mis à jour le 20/02/2013 à 12:02
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Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, s’est alarmé mercredi d’un axe Londres-Berlin prenant la place, dans l’Union européenne, de l’axe franco-allemand.
Sur RTL, l’ancien ministre a relevé que « ce qui a toujours fondé l’Europe, c’est l’axe franco-allemand, toujours ! » La perspective de son remplacement par un axe David Cameron-Angela Merkel, « c’est extrêmement inquiétant. Ca veut dire que, probablement, on tourne le dos aux grandes ambitions européennes ». Un tel axe « n’est pas fondamentalement pro européen au sens où nous l’entendons nous-mêmes ».
Borloo inquiet de la disparition de l'axe franco-allemand
« C’est un virage politique et diplomatique extrêmement important », selon le député du Nord. « François Hollande pendant sa campagne voulait réenchanter le rêve français », relève M. Borloo et il « n’avait pas eu de mots assez durs pour le traité budgétaire européen » qu’il voulait renégocier. « Le traité a été ratifié, et heureusement d’ailleurs, parce que c’est ce qui a permis la fin de la crise des liquidités en Europe », poursuit-il.
Le premier budget d'austérité de l'histoire de l'UE
« On a inventé un maquillage qui était un plan de croissance de 120 milliards », ajoute le responsable centriste. Ce plan « n’a jamais existé et plus grave, nous sommes dans le premier budget d’austérité de l’histoire européenne », a-t-il déploré. « C’était absolument évitable ».