L'Alliance est créée !

Publié le par nouveaucentre11

Par un beau dimanche à Epinay, devant 3.000 adhérents heureux, le coup d'envoi de l'allince a été donné. La Fédération du Nouveau Centre de l'Aude était représentée par Sabine ichard-Nicolas, Jean-Christophe Uhrich et Christine Bailly.

 

ARTICLE DU MONDE :

 

Jean-Louis Borloo inaugure l'Alliance républicaine au grand dam de l'UMP

LEMONDE.FR | 27.06.11 | 12h51  • 

 
  

 

 

L'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, le 26 juin 2011, avec Hervé Morin, le président du Nouveau Centre, parti membre de la nouvelle Alliance républicaine, écologiste et sociale.

L'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, le 26 juin 2011, avec Hervé Morin, le président du Nouveau Centre, parti membre de la nouvelle Alliance républicaine, écologiste et sociale. AFP/FRED DUFOUR

 

Candidat ou pas ? Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, continue de jouer avec les nerfs de l'UMP. Alors qu'il inaugurait, dimanche 26 juin à Epinay (Seine-saint-Denis), la nouvelle confédération des centres baptisée Alliance républicaine, écologiste et sociale (Ares), l'ancien ministre de l'écologie de Nicolas Sarkozy a tenté de faire partager son désir de présidentielle pour 2012.

C'est avec "L'envie" en fond sonore, une chanson de Johnny Hallyday dans laquelle la star confesse son "envie d'avoir envie", que Jean-Louis Borloo est monté sur scène pour présenter l'Alliance. Ce mouvement pérenne se veut "une force politique alternative entre un PS dépassé par les enjeux du XXIe siècle et une UMP qui s'est rétrécie, incapable d'entrer dans l'action", a lancé celui qui était encore numéro deux du gouvernement il y a huit mois.

"Nous avons un cap, une vision, des valeurs", a souligné Jean-Louis Borloo. Notre "force doit avoir un candidat à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté. "J'en ai marre de la politique de dénonciation de l'autre et de la politique spectacle. Nous avons une obligation d'action immédiate et concrète", a-t-il lancé, en présentant l'union des centres comme "la force anti-FN". "C'est nous la force anti-21 avril parce qu'on répond aux Français par l'action. Si on laisse s'affronter le vainqueur de la primaire entre énarques socialistes et l'UMP actuelle, je vous garantis qu'on aura un FN au second tour", a-t-il prédit, retournant l'argument de ceux qui l'accusent de favoriser une percée de l'extrême droite en divisant la majorité.

"AUCUNE DIFFÉRENCE ENTRE JEAN-LOUIS BORLOO ET NOUS"

La démonstration n'a pas convaincu les cadres de l'UMP, hostiles à la candidature de M. Borloo : il y a un risque de "21 avril à l'envers", a de nouveau averti Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, cité par l'AFP. Interrogé sur le fait de savoir si les parlementaires candidats aux législatives de 2012 qui soutiennent Jean-Louis Borloo auraient l'investiture UMP en cas de candidature de ce dernier, il a laissé entendre que ce ne serait pas le cas. Et il a invité les parlementaires radicaux à mesurer les risques d'un soutien à l'Alliance."Il faut être cohérent : on quitte l'UMP, ce n'est pas la même chose que si on reste dedans", a-t-il dit.

Sur RMC, Xavier Bertrand, le ministre du travail, a également mis en garde son ex-collègue centriste. "S'il est candidat, c'est de la division. S'il y a de la division, il y a effectivement le risque que la droite et le centre ne soient pas représentés au second tour." Sur France 2, Nadine Morano, ministre de l'apprentissage et fidèle sarkozyste, a aussi expliqué que la candidature de son ancien collègue au gouvernement n'avait pas de sens."Il n'y a aucune différence entre Jean-Louis Borloo et nous. Nous sommes vraiment dans la même famille politique", a-t-elle conclu.

Jean-Louis Borloo s'est donné jusqu'à l'automne pour mesurer le poids de sa candidature, ainsi que le nombre de ses soutiens au sein de son propre parti. Soit six mois avant le scrutin.

Le Monde.fr avec Reuters et AFP
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