L'UDI défend France Télévision
Jean-Louis BORLOO et Catherine MORIN-DESAILLY dénoncent les attaques de la Ministre de la Culture à l'égard de France Télévision
Au moment où l'audiovisuel français, confronté à une chute significative des recettes publicitaires, accueille 6 nouvelles chaînes sur la TNT, le Groupe France Télévision était en droit d'attendre un soutien sans faille des Pouvoirs Publics.
Plus que jamais, en effet, notre Pays a besoin d'un secteur public fort en matière d'information, de création et doit assurer sa présence sur l'ensemble du territoire, Outre-Mer compris.
Or, au lieu de cela, l'Etat a décidé de réduire significativement son engagement financier. Dès 2013, les crédits de soutien passeront de 400 à 200 millions d'euros qui ne seront pas compensés pour autant par l'augmentation non négligeable de la contribution à l'audiovisuel public (ex redevance) mettant ainsi France Télévision dans l'impossibilité de remplir ses missions.
Dans ce contexte très difficile, Jean-Louis BORLOO, président de l'UDI, et Catherine MORIN-DESAILLY, sénatrice de la Seine-Maritime, Vice-Présidente de la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat , s'insurgent contre l'ingérence dans la vie et les programmes de France Télévisions , par média interposé, de la ministre de la Culture et de la Communication, envers " la stratégie de France Télévision" et les choix de son président.
Alors que le Président de la République s'était engagé à garantir la totale indépendance de l'audio-visuel public, Jean-Louis BORLOO et Catherine MORIN-DESAILLY protestent vivement contre l'opération de déstabilisation menée par Aurélie FILIPPETI à l'encontre du Service public de l'audiovisuel et de ses dirigeants. Ils exigent que Chef de l'Etat fasse respecter intégralement ses engagements, l'indépendance et les intérêts du Service public audiovisuel français.