Syrie. Armer les rebelles ? Une politique «d’apprenti sorcier» pour Hervé Morin
Oance
L’ex-ministre centriste de la Défense Hervé Morin a vu, ce vendredi, « une politique hasardeuse » d’« apprenti sorcier » dans la décision française de livrer des armes à l’opposition syrienne.
Hier, jeudi 14, François Hollande a annoncé que la France est prête à « prendre ses responsabilités » et à livrer des armes à l’opposition syrienne, si elle ne parvient pas à convaincre ses partenaires européens.
Ce matin, sur Radio Classique et Public Sénat, le député Hervé Morin (UDI) a dénoncé « une politique hasardeuse », « c’est pour moi jouer à l’apprenti sorcier », a accusé le président du Nouveau centre.
Le problème des mouvement jihadistes
« La résistance syrienne est composée d’un certain nombre de mouvements jihadistes », a-t-il observé. « Ce ne sera pas pour livrer des armes légères, ils en ont. C’est donc pour livrer des systèmes sol-air ou sol-sol contre les chars ou l’aviation ».
« Le jour où le régime de Bachar al-Assad tombe, que deviennent ces armes ? Est-ce que nous avons intérêt à provoquer la militarisation de la région » où se trouvent Israël et le Liban, a-t-il demandé.